Un appel à la durabilité
La durabilité n’est plus un choix — c’est une nécessité. Chez Canderel, nous sommes déterminés à agir avec intention et à intégrer des pratiques durables dans tous les aspects de notre travail.
Chaque année, le 22 avril, nous soulignons le Jour de la Terre afin de réfléchir, sensibiliser et poser des gestes concrets pour protéger notre planète pour les générations futures. C’est un appel à mettre en œuvre des changements durables qui préservent l’environnement tout en créant une valeur à long terme pour les communautés et les entreprises.
Notre engagement chez Canderel
Chez Canderel, nous restons engagés à faire progresser la durabilité dans le secteur de l’immobilier commercial. De l’atténuation des impacts des changements climatiques à la valorisation des propriétés en passant par la réduction de l’empreinte environnementale de nos immeubles gérés ou développés, nous posons des gestes concrets vers un avenir plus vert. Avec notre équipe de durabilité, nous repoussons les limites et construisons un avenir meilleur — une étape à la fois.
Un leadership en matière de durabilité
À titre de directeur de la durabilité chez Canderel, Romain Stephano joue un rôle clé dans cette démarche. Comme il l’explique : « La durabilité consiste à fournir un cadre et des outils pour améliorer ou réduire l’impact de l’industrie immobilière sur l’environnement, et à orienter la manière dont nous pouvons mieux développer et gérer les projets en harmonie avec leur environnement. » Il ajoute : « Prenons, par exemple, un projet de développement — la durabilité en devient une composante intégrée, alignée avec les priorités de la communauté environnante. »
Cette approche implique d’être à l’écoute des préoccupations locales — comme la consommation d’eau ou les îlots de chaleur urbains — et d’intégrer des solutions comme les toits verts ou les matériaux réfléchissants pour atténuer l’impact environnemental. Romain souligne le rôle crucial de l’industrie dans la lutte contre les changements climatiques : « L’environnement bâti est responsable de 37 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est donc un acteur majeur. » Il insiste sur l’importance d’intégrer des systèmes écoénergétiques, des matériaux à faible empreinte carbone et des technologies intelligentes.
Heureusement, la durabilité n’est plus perçue comme une initiative alternative — elle devient la norme, surtout dans le contexte actuel. Romain a observé un virage important dans l’industrie, alors que de plus en plus d’entreprises et d’investisseurs intègrent les stratégies ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) dans leurs opérations. « La plupart des investisseurs immobiliers et des fonds de pension intègrent désormais la durabilité dans leurs activités quotidiennes… autrefois, la durabilité était un ajout; aujourd’hui, c’est un incontournable », dit-il. « Les entreprises comprennent que la durabilité ne concerne pas uniquement la responsabilité, mais aussi la gestion des risques et la création de valeur à long terme. Une entreprise qui veut réussir dans l’immobilier aujourd’hui doit avoir une stratégie ESG intégrée à sa stratégie d’affaires globale. »
De la résilience aux résultats : les piliers stratégiques de Canderel
Chez Canderel, cette vision se traduit par des initiatives concrètes. L’une de nos priorités est la résilience climatique — s’assurer que nos immeubles sont prêts à faire face à des événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, comme les inondations, les vagues de chaleur, les tempêtes et les feux de forêt. « Nous travaillons en étroite collaboration avec nos équipes immobilières pour nous assurer que nos bâtiments peuvent fonctionner de façon sécuritaire et efficace durant ces événements », explique Romain.
Un autre pilier important de la stratégie de durabilité de Canderel est l’efficacité énergétique et la décarbonisation. En 2023, nous avons lancé notre service Vers la carboneutralité — une solution tout-en-un de décarbonisation pour les propriétaires d’immeubles et les clients. « On commence par évaluer l’immeuble, puis on identifie les occasions de réduire les émissions et la consommation énergétique, on met en œuvre des améliorations, et on surveille ensuite la performance pour assurer un fonctionnement optimal », décrit Romain.
Un projet phare est la décarbonisation du 2020 Robert-Bourassa, au centre-ville de Montréal. « Nous prévoyons réduire les émissions de gaz à effet de serre de jusqu’à 90 % par rapport à la base de référence de 2022, et la consommation d’énergie de 26 % », précise Romain. « Les locataires ont été un moteur clé de cette transformation. Ils veulent être dans des immeubles alignés avec leurs propres objectifs de durabilité, et notre travail les aide à les atteindre », ajoute-t-il.
Le bien-être des locataires est également au cœur de l’approche de Canderel. Qu’il s’agisse d’améliorer la qualité de l’air intérieur ou de créer des espaces plus sains et stimulants avec des commodités comme des gyms, des centres de conférence ou même des marchés fermiers, l’objectif est d’enrichir l’expérience quotidienne. « La durabilité ne se limite pas à la réduction de l’empreinte carbone. C’est aussi créer des espaces où les gens aiment vivre et travailler », insiste Romain.
Ces efforts portent déjà fruit. « Lorsqu’on répond aux attentes des locataires et qu’on augmente leur satisfaction, on améliore aussi leur rétention — ce qui contribue directement au revenu net d’exploitation d’un immeuble », explique-t-il. Les investisseurs reconnaissent de plus en plus que les investissements verts ne profitent pas seulement à la planète — ils offrent aussi des rendements mesurables.
Regard vers l’avenir : l’immobilier durable de demain
En regardant vers l’avenir, Romain entrevoit un rôle encore plus important pour les technologies émergentes dans l’immobilier durable. « À mesure que les équipements deviennent plus efficaces et que l’intelligence artificielle s’intègre dans la gestion d’actifs et les décisions d’investissement, nous pourrons optimiser la performance des immeubles d’une manière complètement nouvelle », dit-il. « Les besoins des locataires évoluent, et l’industrie devra suivre le rythme. »
Concernant la modernisation des immeubles existants, Romain prône une vision élargie : « Si on aborde un projet de rénovation uniquement dans le but de maximiser les profits, on manque la vision à long terme. Il faut adopter un cadre de réaménagement qui prend aussi en compte l’impact sur la communauté et la résilience à long terme de l’actif. »
Alors que la durabilité continue de redéfinir l’avenir de l’immobilier, Romain croit qu’elle deviendra un facteur de différenciation clé. « Elle influencera tout, de la valorisation des actifs à leur attrait pour les investisseurs », dit-il. « C’est un signe de leadership auquel les locataires, les courtiers et le grand public sont très attentifs. »
Trouver le bon équilibre entre responsabilité environnementale et viabilité économique n’est jamais simple, mais c’est essentiel. « Oui, on suit des indicateurs comme les économies sur les coûts d’exploitation, mais l’ESG, c’est plus que des chiffres », explique Romain. « Il s’agit de comprendre l’impact global de notre travail — sur les gens, sur les communautés et sur la planète. »
Un message pour le Jour de la Terre… et pour tous les jours
Pour les entreprises qui commencent leur parcours en durabilité, son conseil est clair : pensez à long terme. « Ne vous limitez pas aux cinq prochaines années de flux de trésorerie. Pensez aux bénéfices à long terme de l’ESG — pas seulement aux gains à court terme. Il ne s’agit pas de la valeur sur un ou deux ans, mais de la valeur créée sur 20, 25 ans ou plus. La durabilité génère des rendements dans le temps. »
Le Jour de la Terre, ce message résonne avec encore plus de force. « Le Jour de la Terre nous rappelle que nous ne sommes que des résidents temporaires de cette planète. Les immeubles que nous construisons et gérons aujourd’hui seront encore là dans 50 ans », dit Romain. « C’est notre devoir de nous assurer qu’il y aura encore une planète pour les accueillir. C’est notre devoir envers les générations futures. »
Chez Canderel, ce devoir est bien plus qu’une responsabilité — c’est un engagement à agir avec intention, et à continuer de bâtir un avenir plus vert et plus durable pour les générations à venir.
